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Photo du rédacteurNell Grand-Duc

Arrêt du temps : mon expérience !

Selon vous , est-ce le lieu de rêve où j’ai passé mes vacances d’été ?


On peut dire ça… !

Ou disons que je me suis exportée cérébralement et vibratoirement dans ce cadre ressourçant, pour oublier que j’ai été en arrêt de travail tout l’été ! Grrr ! 😠😤

Et oui...😞

Mes plans tombés à l’eau...😓

Ma réorganisation matérielle/financière retardée…😰


Mais aussi, de nombreuses heures à bouquiner ( heureusement que j’aime ça !)

De nombreuses heures à être bercée par la balancelle du jardin (merci à ma copine qui déménage et m’a demandé de lui garder sa balançoire en attendant !)

De nombreuses heures à me poser des questions (sans réponse, bien sûr ! ce serait trop simple !)

Des dizaines de changements de posture à l’heure (ou à la minute, même, parfois)

De très nombreuses heures en mode solitaire…

De très nombreuses heures qui installent par la force des choses le lâcher-prise…le mode pause totale…le mode je ne résiste plus…le mode « Univers, je ne comprends plus rien, alors fais ce que tu veux !! »


Des journées comme celles-là, je ne les avais pas du tout imaginées.

Parce que oui, j’avais prévu de bosser à temps plein tout l’été. Pour préparer plusieurs nouveaux projets qui nécessitaient une petit confort financier.


Mais le destin en a décidé autrement haha !!

Et j’ai découvert, (après m’être plainte pendant un moment !), un nouvel espace-temps, grâce à ces journées complètement libres de TOUT.

Car c’est une liberté d’être capable de ne rien faire. Une luxe de liberté liberté que j’ai exploré dans L’Être, par obligation, et qui à mon avis, ne peut se vivre que lorsque l’on est réellement en arrêt de travail (pour cause motrice). Sinon, on ne prend jamais 2 mois entiers à ne rien faire du tout! (enfin, chez moi, ça n’existe pas !).


Mais je ressens que l’Univers a toujours un plan en poche, et qu’il fait ce qui lui plait afin que nous puissions changer quelque chose :

de regard, de mode de pensée, de ressenti, de vie …


Finalement, au bout de tout ce temps à rester allongée quasi toute la journée (+ la nuit, imaginez le nombre d’heures !), je suis entrée dans une autre dimension : la contemplation du temps qui passe, l’observation de choses diverses qu’on n’a jamais pris la peine de regarder avant, en se posant vraiment :

les micros-évènements qui prennent tout à coup un sens immense, mon lapin qui mange un trèfle au milieu de la pelouse, le petit ver d'1 cm qui grimpe sur la branche qui pend au-dessus de moi, le vent qui fait voler en éclats de bleus et de verts les voilages de ma pergola, quelle danse magnifique !


Je reprends contact avec la vie. Tout parait exaltant, précieux.

Je ne fais plus rien, donc je ne suis plus rien. Quand je ne suis plus rien, que reste-t-il ?

Une présence, un corps. Une respiration

Même les pensées se sont envolées avec le vent.

Il ne reste que l’Être qui est là, qui vit, qui se recentre et se ressent dans l’instant présent, le seul et unique temps qui existe vraiment.

Alors tout change. Le regard, les futilités, les pressions qu’on se met. L’atmosphère aussi change, on dirait que je ne suis plus ici, vraiment, je suis ailleurs.

Pourtant je réponds au téléphone et je reçois de la visite. Mais je suis sortie du système, de la course, de l’impatience, de la frénésie qui me coupait de moi-même, de ma présence, l’essentiel.

J’observe les gens qui me racontent. Leurs journées hypra-pleines, les timing infernaux, le bruit, trop de bruit, les tensions, les frustrations, les attentes, les galères, les chouettes moments aussi, mais les chouettes moments se perdent dans la masse, s’éteignent comme un feu de paille, car au milieu du stress, leur valeur n’est pas la même, et bien souvent, ils ne suffisent plus pour ce monde fatigué.


Je compatis pour ce qui leur arrive, ou ne leur arrive pas d’ailleurs. Je me sens pourtant en décalage totale avec eux. Je me demande pourquoi ils courent comme ça, après quoi ?

Je vois des belles âmes avec un potentiel créatif puissant mais complètement piétiné par le cercle vicieux qu’ils s’imposent. J’ai envie de leur dire qu’ils n’ont pas compris, qu’ils se trompent, qu’ils se bousillent en continuant de vivre ainsi, mais ils n’entendent pas, ils sont dans une bulle…

Ah zut, je me rappelle maintenant que j’étais comme ça moi aussi ! Noon, pas autant ?!! Si ??!

Bon OK, peut-être pas autant, mais j’avoue, je courais après le temps et les évènements.

S’il ne se passe rien ??? l’enfer !! On veut que ça bouge, que ça brasse, sinon, on est face à l’angoisse.

« Mais comment faire pour sortir de ce système ? J’ai besoin d’acheter à manger moi, de payer ceci, cela, j’ai des enfants et des charges importantes ! dit-on toujours… »


Comment faire ? Je n’ai pas La Réponse Magique, hélas.

Mais ce que je sais, c’est qu’à un moment de ma vie, j’ai choisi. Je me suis positionnée intérieurement pour commencer à revenir vers moi, vers mon bien-être. J’ai fermement décidé dans ma tête de privilégier ma qualité d’Être au lieu de la quantité de faire et d’obtenir.

C’était déjà pas mal. Là où la plupart de mes connaissances vivaient dans le tumulte complet, j’ai réussi à ne travailler qu’à mi-temps, et à choisir de respirer, me mettre au calme plus souvent, et prendre soin de mon potentiel créatif (qui est la raison primordiale de notre présence sur Terre !).

Mais ça n’a pas suffit. J’étais encore collée à l’image de ce système "vite, vite, vite".

Alors cet été, prête à repartir à fond dans la suractivité…..et bien mon corps m’a stoppée net !

Ça secoue !! Et le défilé des pensées conditionnées commence !!



Mais une fois passée l’angoisse, une fois qu’on lâche et qu’on accepte, il se passe ce changement de dimension, cette transition salutaire, une expérience nouvelle de l’Être, du sens de la vie, de l’arrêt qui sert à mieux redémarrer, vers de nouveaux choix, pour une nouvelle vie plus consciente, encore plus alignée avec la joie.

Je souris dans ma balancelle qui tangue au bord des branches et des voilages.



J’ai compris quelque chose d’important pendant ce temps à l’arrêt complet.

L’Univers m’a fait un cadeau. Mon corps souffrant aussi m’a fait un beau cadeau, il m’a arrêté pour que je prenne le temps de me rappeler qui je suis, à l’origine. Une présence dans l’instant. Et la valeur de cette présence, de l'Être vivant que je suis.


Je sais aujourd’hui que lorsque la vie ne nous donne pas ce que nous voulons, c’est que nous nous trompons de chemin. Chaque étape est une expérience pour se redonner une chance d’être vrai, et de vivre vraiment.



Invitation à poursuivre cette réflexion : 1 minutes 18 secondes pour changer de regard, avec le spécialiste en neurosciences, le Dr Moukheiber. Du pur délice !


Plaisir du partage,

Nathalie-Nell GD

Accompagnement-Guidance psycho-spirituels Flammes Jumelles


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